Retrouvez ici les informations relatives aux nombreux édifices qui composent le patrimoine saint-vrainois
L'Eglise Saint-Caprais
Comme pour la plupart des communes de France, le cœur de notre village se regroupe autour de son église.
En France, c’est dans les premières années du deuxième millénaire que l’on commence à construire (ou reconstruire) des édifices religieux couvrant le pays d’un blanc manteau d’églises jusque dans les petits villages. La paroisse d’Escorchy a-t-elle eu son église à l’époque ?
C’est sous le règne de Henry Ier entre 1030 et 1060 que l’on parle pour la première fois de la forêt de Bratellus et d’une petite église abandonnée et renfermée dans cette forêt. C’est à cette époque que l’on évoque un monastère dans la paroisse dite d’Escorchy.

Le Lavoir du Petit Saint-Vrain
Réhabilité en 2009/2010.
Un autre plus important, le lavoir de l'Epine se situait au bord de la Juine mais il n'en reste rien.

La fontaine Saint-Caprais
La fontaine se situe au bas de la rue du même nom, elle a été restaurée.
Les pèlerinages avaient lieu le lundi de Pâques et le jour de la Saint-Caprais (20 octobre).
Le Puits d'Argent
Pourquoi ce nom ? Nous pouvons juste émettre une hypothèse. Dans certaines circonstances, l’usage voulait que l’on jette une pièce d’argent dans le puits, pour porter bonheur bien entendu…
Il est sûrement le plus ancien des nombreux puits de notre village puisque sur le dénombrement de 1609 il est mentionné à plusieurs reprises, ce qui lui fait au moins quatre cents ans d’existence.
Bien que privé, il fait partie de notre patrimoine ; dommage que son état fasse craindre sa disparition qui modifierait l’aspect de l’entrée au Petit Saint-Vrain.

Le château de Saint-Vrain
D'origine médiévale, il a appartenu à la comtesse du Barry, à Jacques Alexandre de Gourlade puis à François Borghese, Prince Aldobrandini.
Au cours du XIXème siècle, Francois De Mortemart apportera de nombreuses modifications avec son fils René.
Gabriel fait démolir l'aile arrière du château en1949
Le Château de Saint-Vrain a également abrité un gigantesque zoo de 1974 à 1999 grâce à la famille De Mortemart, propriétaire du château et du parc depuis trois générations.
C'est une propriété privée.

Le château de Billy
Dès 1304, il appartient à Raoul de Saint-Vrain. Philippe le Bel, en 1314, avait mis tous les fiefs implantés sur la paroisse d’Escorchy sous la suzeraineté directe d’Hugues de Bouville.
Curieusement, les seigneurs de Billy n’ont jamais rendu hommage aux successeurs de Bouville jusqu’en 1653.
Yvon de Karnazet achète en 1446 le château qui entre temps était passé en de nombreuses mains.
En 1556, les Karnazet vendent Billy à Jérôme Marchand, secrétaire de Catherine de Médicis.
Levasseur, marquis de Saint-Vrain, achète Billy en 1704 ainsi que le fief de Bonnainville qui lui était attaché et le revend en 1706 ; il conserve la seigneurie.
De très nombreux travaux sont réalisés et en 1780, le château est transformé, proche de ce qu’il est aujourd’hui.
Au début du 19ème siècle, ce sont les Saint-Simon (Henri neveu de Claude le philosophe socialiste) qui en sont les propriétaires. En 1844, les Pérignon achètent le château. Trois générations s’y succèdent. Ils jouent un rôle important dans la vie de la commune, tant au sein du conseil municipal qu'au sein du bureau d’aide sociale. C’est la fille de Maurice, Camille veuve de Baudreuil, qui le gère jusqu’en 1938.
A l’heure actuelle, le château et ses terres sont la propriété de la famille Roncari.

Le Château de La Boissière
Première mention de la Boissière en 1385 ; depuis cette date, de très nombreux propriétaires se sont succédés.
A cette époque, elle ne faisait pas partie des douze fiefs de la seigneurie de Saint-Vrain. Il y avait alors deux fiefs portant le même nom. L’un sur Lardy (la haute Boissière) situé entre le pont de la Route nationale 449 et le moulin, l’autre sur Saint-Vrain qui, malgré sa situation géographique, s’appelait « la basse Boissière ».
Le très mauvais état des bâtiments oblige en 1630 les propriétaires à vendre l’ensemble qui sera remis en état. Un acte de vente de 1655 nous décrit le domaine : un grand hôtel, grange couverte de tuiles, étable, bergerie et d’autres édifices avec autour un parc de 30 arpents.
En 1715, le domaine a pris de l’importance et possède sa chapelle. Tous les bâtiments sont couverts de tuiles. L’acte de vente d’Edme Cœur à Soizeau Saint-Martin en 1813 décrit le château dans sa configuration actuelle avec des bâtiments de ferme.
Vers 1880, ce sont les Robert qui sont propriétaires.
La fille de Charles Robert, Madame Larmeroux, vendra à la fin du 20ème siècle le château au ministère de l’Education nationale qui en fera un centre de formation pour adultes.
