LES CHENILLES PROCESSIONNAIRES DU PIN

Les larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne.
Elles se nour­ris­sent des aiguilles de diverses espèces de pins provoquant
un affaiblissement important des arbres. Les espèces attaquées sont le pin d'Alep, le pin maritime, le pin noir d'Autriche, le pin blanc, le pin laricio
et le pin sylvestre. Le cèdre est également parasité.

Quels risques ?

Pour les populations humaines et les animaux domestiques
Le chenilles sont recouvertes de poils urticants microscopiques qui se brisent facilement et sont transportés dans l'air lorsque la chenille se sent agressée. Ils sont également présents en quantité dans les nids, ce qui rend leur manipulation dangereuse. Leur caractère urticant peut provoquer chez l'homme des réactions de démangeaison au niveau du cou, des mains, du visage. Le contact avec les yeux est aussi dangereux, et leur inhalation peut provoquer une gêne respiratoire, voire une crise d'asthme. Les animaux les plus atteints sont les chiens et les chevaux, souvent victimes, à terme, de nécroses de la langue.

Pour les arbres atteints

Une colonie de chenilles se nourrit de 2 kg d'aiguilles (en poids sec) : cinq colonies peuvent entièrement défolier un pin de 20 ans. Cependant, les experts forestiers assurent que l'arbre, bien qu'en souffrance, n'est pas condamné. La gestion de la forêt domaniale (par l'Office National des Forêts) prend en compte la présence de la chenille sans prévoir de traitement. Les forestiers considèrent qu'elle a un intérêt (notion de niche écologique).

En cas de découverte d'un nid :

  • S'il est situé sur votre propriété, faire appel à prestataire pour le détruire,
  • S’il est sur le domaine public, les services municipaux interviendront dans les meilleurs délais.

Pour en savoir plus sur les chenilles processionnaires : https://chenilles-processionnaires.fr/

 

 

LES MOUSTIQUES TIGRE

Qui est-il ?

Ce moustique provoque une nuisance importante pour la population humaine par les piqûres qu’il effectue (il est très agressif en journée) et représente un risque sanitaire non négligeable. En effet, il a la capacité de transmettre des pathogènes tels que les virus responsables des maladies dites de la dengue, du chikungunya et du zika.

Les traitements

Le moustique tigre s’adapte très bien aux traitements et développe des résistances. Il va désormais falloir s’adapter à sa présence et adopter les bons gestes. Le seul moyen d’éradiquer sa présence est d’éviter d’avoir chez soi des eaux stagnantes ou alors de les renouveler régulièrement, le cycle d’éclosion du moustique étant de 7 jours seulement.
Les populations adultes de moustiques tigres disparaissent avec le froid. Seuls les œufs sont résistants aux basses températures et ils éclosent au mois d’avril.

La suppression des larves

L’élimination des larves doit être la priorité de tous. Le stade larvaire est le plus simple à cibler puisqu’il est plus facile de trouver les collections d’eau stagnante qui contiennent des larves que de localiser les gîtes de repos des adultes. De plus, les traitements larvicides à l’aide du Bti (un bio-insecticide, non nocif pour l’homme et pour l’environnement) sont plus durables et ont un impact environnemental moindre.

Pour en savoir plus sur le moustique tigre : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/moustique-tigre-en-ile-de-france